L'auteure en cours de désincarnation

L'auteure ici présente travaille la clandestinité de son propre corps. Elle s'emploie à ne pas apparaître sur des photographies publiques, à ne pas s'exposer (et non ce n'est pas paradoxal pour quelqu'une qui travaille dans le domaine de l'exposition). Elle revendique une liberté de mouvement : aller où elle veut sans se justifier sur ses choix, rester dans l'anonymat (et oui, c'est paradoxal pour une auteure).

Ce jeu en réalité n'en est pas un. L'invisibilité est-elle un acte performatif ? Comme dans #leséponges, il s'agit de questionner la présence du corps de l'auteure dans son absence. Dans ces temps médiatiques, peut-on vivre sans être visible sur la toile ? Combien de temps tenir sans sa photographie sur internet ? Dans ce tout visible, quelle trace laisser de soi ?

A lire : L'invisibilité dans l'art ou l'invisibilité pour ne pas disparaître.

Bientôt ci-après quelques brèves apparitions.
Ces photographies ont toutes été publiées sur internet, le corps de l'auteure s'y trouve présent malgré elle…