Tu qui lis,

Comprends pas mon l’geste ? Dois entendre que cela devenait de plusse en plusse depuis que j’y ai découvert. Depuis ce jour je devais je me faire violence pour ne pas y tous les jours de mon l’temps. Tu qui lis comprends pas. Tu te l’demandes les raisons qui furent à l’origine de mon l’geste ? A toi qui dois l’entendre je n’aurais jamais réussir à ne plus tenir.

 

D’avant ce jour où j’y franchi le pas. D’à l’époque les bruits de l’quotidien heurtaient ma l’tête chaque sec du jour de la nuit du jour suivant et d’à venir. Chaque mine de chacune minute impossib d’un possible du monde. L’impossib dictait les mouvements de mes déplacements de mes contacts avec les autres. Tu sais quoi que depuis que j’y ai franchi le pas j’avais oublié cette période de m’la’vie de les images défilantes du film d’il était une fois très très longtemps que je m’y moi dedans. De le jour où j’y franchi le pas dedans mes goûts ! A cette époque pas de goût. Pas non plus de pas-de-goût ; comme on dit souvent pour ceux et celles qui sans la morale du groupe. Pas de goût-du-tout. Inapte au goût.

 

Mes goûts j’en ai eu. Bien avant. Bien bien avant qu’ils décident de faire de le moi ce que ne voulais pas l’être. Alors pour l’éviter l’absorption dans leur l’monde surtout ne pas le l’goût. Car sans l’goût j’évitais leurs manœuvres. Peut-être que tu qui lis ces mots me l’comprends. Car tu qui lis tu sais qu’ils sont dangereux avec leurs critères de l’goût. Qu’ils nous l’détruisent avec leurs l’goûts qui en sont mais qui n’en sont pas de les leurs. Cause de leur lamorale. Alors j’avais renoncé à le moi. Et j’ai bien vécu de la vie de les tous. Sans goûts. Sans l’goût. Mais quand même de le manque, d’une la sensation de le creux, d’un le sentiment de le désir raté. Mais d’abord la grande résistance de le moi. Tu sais à cause de la part dedans le moi qui faisait honte. Tu me l’comprends ?

 

Finalement que trop le normal. Sans mes goûts j’étais dans de leur norme à eux à tous. Car longtemps cru que eux = tous. D’une équation pour résumer l’absence d’horizons et de possib possible. Ils zavaient bien bien réussi à me faire croire que leur l’monde bienbien (le mien zaussi puisque nous zétions zunis par de les liens zindéfectibles) zenglobait le monde. Qu’il n’y avait pas lieu de chercher d’autres lieux bien. D’où zune nouvelle zéquation ailleurs=interdit. D’où zaussi toi=nous restes zici sans bouger.

 

Et je l’ai bien vécu la vie de les tous.
Sans goût sans bouger.

 

L’avec un de le manque à cacher, d’une la sensation de le creux à taire, d’un le sentiment de le désir raté qui pourrait si seulement. Tu qui lis t’y crois pas au le pourrait si seulement ? Tu sais quoi que j’ai découvert qu’il suffit de beaucoup pour tout d’un coup l’effacer l’avis de les tous. Tu sais quoi qu’après des années de non goût qu’après une longue échappée à leurs zimpératifs de l’goût de leur lamorale l’est l’enfin venu le temps. L’a suffit d’y franchir le pas pour de la nécessité de la survie. J’y ai ouvert la page et du coup l’doute. D’un coup l’évidence ! D’un coup le basculement ! Du coup le faux de leurs zéquations m’a sauté à la gueule. Tout d’un coup ? Fallu que la conscience qu’avait bien travaillé que la conscience qu’avait si bien travaillé qu’elle s’est fatiguée à lutter contre qui commandait mes pas dans leur monde. Fallu le pas en avant de le pas en arrière du l’doute qui porte.

 

Tu sais quoi fallu du temps car fallu s’ensuite se défaire de ce qui me l’avait été zimposé bienbien et après fallu ensuite plonger dans l’inconnu de mes goûts oubliés. Fallu la conscience de mon inconscience pour me détacher de leurs lgoûts. Fallu ldoute qui porte.

 

A force j’ai atteint le dedans de là où pas tous vont. Tu qui lis comprends forcément le là où pas tous vont. Et l’y étant … Tu comprends qu’à ce moment j’ai trouvé le chemin de mes lgoûts.

 

Alors maintenant tu lcomprends mon lgeste ?

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