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— Toutout ? |
Tu qui lis, tu te demandes qui sont donc ces deux en dialogue ? Ce sont donc deux errantes dans l’histouoire. As-tu remarqué que les errants ne sont jamais errantes ? Pense à Flaubert[1], Beckett[2], Federman[3], ils ont tous deux au masculin. Par souci de parité il nous a donc semblé nécessaire de créer un deux au général et au féminin. N’était que temps d’en inventer deuxe errantes, ou plutôt deuze [1] Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet |
L’UNE DES DEUZE : Dou cou on ne peut plous savoir plout-e L’AUTRE DES DEUZES : Doucouboum l’évidence : troup lourd pour les épooules, parfois troup-e fragiles. Et boum patatrouc L’AUTRE DEUZE : Doucouplou poussible de rien. Ploudoutou L’UNE : Troup-e fragiles pour soupporter. Qui pout-e résister ? Tous kappout L’UNE : D’abourd l’Hhistoire. Jouste l’Hhistoire. Plous dou passé enfant ni dou présent adoulte. Jouste aout-e patatrouk-e
Cette histouoire s’égare à cause de ces deuzes qui n’en peuvent plou. Doucou il est temps de faire intervenir une troize qui reprend l’histouoire en main
LA TROIZE : L’oubli c’est s’oublier. L’oubli c’est arrêter de porter le poids de l’hHistouoire. L’oubli c’est vivre le présent du présent. Avec l’oubli du présent du passé
Dans cette histouoire il pourrait y avoir plousse d’errantes qui disserteraient sur l’oubli de l’hHistouoire et de l’Hhistouoire. La parité consisterait à créer un nombre d’errantes égal à celui de tous les errants fictionnels. Autant d’errantes qui donneraient lieu à un débat passionné et passionnant. Mais qui ne te laisseraient pas de place. Tu qui lis imagines qu’elles souoient toutes là avec touoi et tentons maintenant la conclusion de cette histouoire |
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